Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

forest whitaker - Page 2

  • Lullaby

    aff1.jpg

    Leur rencontre s’était déroulé comme dans un conte de fée. Sam (Rupert Friend) regardait son film préféré ; Certains l’aiment chaud et c’est à ce moment qu’elle a débarqué comme si de rien n’était. Elle s’appelait Joséphine (Sarah Wayne Callies) tout comme le personnage de Tony Curtis dans le film et ce fut le coup de foudre immédiat. Sam, musicien en panne d’inspiration avait retrouvé une muse mais la mort de Joséphine fut aussi brutale que leur rencontre. Plongé en pleine dépressions depuis cette tragique disparition, le jeune homme va faire la connaissance de Pi (Clémence Poésy) ; une femme qui a trouvé refuge dans sa salle de bain.

    02.jpg

    Une rencontre inconcevable, une passion naissante et un brin de jazz voici en gros ce que vous allez déguster avec Lullaby. Bon parfois, on trouve le temps bien long et il y a même quelques scènes qui éveillent notre perplexité comme cette battle de slam au piano ou cette fiesta dans un appartement bien squatté ! Du coté de l’interprétation, le coté dandy du personnage de Rupert Friend peut aussi bien séduire qu’il peut agacer en revanche notre chère Clémence Poésy est d’une telle fragilité qu’on ne peut que se laisser charmer. Seulement, ce rapport de séduction ne dure qu’un temps et ce n’est pas un film qui nous laissera des souvenirs impérissables.

     

    Il faut le voir pour : Trainer dans votre salle de bain, vous pourriez y faire des rencontres intéressantes.

  • My own love song

    aff.jpg

    Jane (Renée Zellwegger) était autrefois chanteuse mais depuis son accident de la route il y a 7 ans, sa vie a été totalement brisée. Non seulement elle a perdu l'homme qu'elle aimait et avec qui elle avait donné naissance à Devon (Chandler Frantz) mais elle a également perdu l'usage de ses jambes. C'est à cette même époque qu'elle a fait la connaissance de Joey (Forest Whitaker) qui a vécu lui aussi un drame familial qui lui a fait perdre l'esprit. Dans l'incapacité d'élever son fils, sa garde a été confiée à une nouvelle famille et les seules nouvelles qu'elle a de lui se résument à des lettres. Joey apprend que Devon a invité sa mère à sa communion et il décide ainsi de l'y conduire sans lui révéler son intention.

    01.jpg

    Attendu au tournant après le plébiscite de La môme, Olivier Dahan surprend avec ce road-movie parfois très étrange. My own love song s'attarde sur des personnages blessés par la vie avec tout d'abord une femme handicapée qui semble avoir abandonnée toute raison de vivre et un illuminé qui voit des anges. Si la prestation de Renée Zellwegger reste convaincante voire émouvante, celle de Whitaker laisse plus perplexe nous laissant parfois une amère impression de surenchère. C'est donc l'ennui qui prime sur l'émotion et la rencontre sur leur route de personnages tout aussi décalés n'arrange pas l'affaire pour ce film qui se fera vite oublier.

     

    Il faut le voir pour : Découvrir comment s'enfuir d'un restaurant sans payer l'addition avec discrétion ... enfin presque !

  • Au bout de la nuit

    b4454530fb4f13d606c1cac6c11cb1c0.jpg

    Tom Ludlow (Keanu Reeves) est devenu le grand héros de la ville de Los Angeles. C’est lui qui a retrouvé les 2 jumelles qui avaient été enlevées par des coréens lors d’un assaut qu’il a mené seul. Aucuns témoins du massacre où tous les ravisseurs ont été abattus par légitime défense selon ses dires mais les choses se sont-elles vraiment déroulées comme cela ? Si vous connaissiez mieux l’agent Ludlow et les gars qui l’entourent, vous auriez quelques doutes sur sa version des faits. Sous le commandement du capitaine Jack Wander (Forest Whitaker), ces hommes ont carte blanche pour coincer les criminels quitte à maquiller la vérité.

    fdfb579575ef135d5539223785091e8b.jpg

    Tiens cela faisait bien longtemps que l’on avait pas vu ce bon vieux Keanu Reeves sur grand écran, un retour au premier plan dans un policier. Plutôt convaincant dans son uniforme de ripoux, Reeves a quand même du mal à capter notre attention pendant plus d’1H40. La faute à un film inégal dans son rythme, pas mal d’action au début pour laisser peu à peu la place à l’analyse psychologique et aux remords d’un flic en quête de rédemption. La conclusion se devine à des kilomètres et nous laisse franchement sur notre faim. Au bout de la nuit est plutôt bien fichu mais manque d’aller véritablement au bout des choses.

     

    Il faut le voir pour : Ne jamais tuer quelqu’un qui est sur le trône, c’est sacré !

  • Angles d'attaque

    94ee543fb10a515a658ef1ad274678e1.jpg

    Les attentats du 11 Septembre ont bouleversé le monde et pour de meilleurs lendemains, il était absolument nécessaire de prendre d’importantes mesures. Sous l’impulsion du président des Etats-Unis Ashton (William Hurt) ; un important sommet réunit les plus grands chefs d’Etat d’Occident et du monde arabe à Salamanque en Espagne. Un traité pour combattre le terrorisme sous toutes ses formes va y être ratifié mais un évènement inattendu provoque la panique. Le président Ashton est victime d’un tireur embusqué, s’en suit alors le bruit d’une terrible explosion non loin de là avant qu’une nouvelle bombe anéantisse la tribune officielle.

    8cbd66389f68b8dd2d785b6d7ecd3c47.jpg

    Une histoire et plusieurs points de vue ; voilà un résumé basique d'Angles d’attaque, un film d’action pas mauvais dont l’idée motrice apporte un brin d’originalité. Dès le départ, le film donne le ton pour ensuite remonter le temps et redécouvrir les mêmes évènements à travers les yeux d’un touriste, d’un garde du corps ou encore des terroriste eux-mêmes. Une répétition qui lasse au bout d’une heure mais heureusement le réalisateur n’étend pas son principe et trouve le bon équilibre pour offrir un bon divertissement. Avis aux retardataires, voici un des rares films dont vous pouvez encore suivre l’intrigue en ayant loupé la première heure !


    Il faut le voir pour : Apprendre que vous ne voyez jamais les vrais chefs d’Etat à la télévision.

  • Le dernier roi d’écosse

     

    medium_aff.441.jpg

    Notre pote Nicholas Garrigan (James McAvoy) avait envie de se rendre utile et dans le même temps de vivre une aventure comme jamais il n’en a vécu, ce qui est sur c’est qu’il n’oubliera jamais son voyage en Ouganda. Engagé en tant que médecin pour venir en aide aux plus démunis, il croise très vite la route d’Idi Amin Dada (Forest Whitaker), fraichement proclamé chef d’Etat. Celui-ci est sous le charme du jeune écossais et décide alors d’en faire son médecin personnel. Nicholas n’en revient toujours pas mais il va vite déchanter car Amin n’est pas l’homme porteur d’espoir qu’il faisait croire.

     

    medium_01.422.jpg

    Bien avant que Forest Whitaker soit auréolé de l’Oscar du meilleur acteur, j’avais déjà voulu jeter un œil à ce film mais chose rare, en pleine projection tout le cinéma de Bercy avait connu une panne de courant. Quelques semaines après, je suis donc retourné voir Le dernier roi d’écosse et c’est vrai que la performance de Forest Whitaker est somme toute assez impressionnante. Histoire passionnante malgré quelques longueurs, c’est un film essentiel à voir pour constater les horreurs perpétrés par ce dirigeant qui compte à son actif près de 300 000 victimes.

     

    Il faut le voir pour : Prendre une leçon d’histoire.